Emmanuel Macron songerait à une nouvelle dissolution

Selon Bloomberg, le président français envisagerait une nouvelle dissolution d’ici l’automne 2025, voire en 2026 au même moment que les municipales. Pendant ce temps, l’islamisation de l’Europe progresse et l’insécurité s’installe.
Nouvelle dissolution en approche?
.Chat échaudé craint l’eau froide. L’Elysée a beau démentir, la rumeur s’est répandue comme une traînée de poudre. Le média américain Bloomberg a rapporté que le président Emmanuel Macron songerait à procéder à une nouvelle dissolution en 2025 (à l’automne) ou en 2026 (durant les élections municipales). On ne se souvient que trop bien des événements de 2024: le président «songeait» aussi à une dissolution. Il «consultait son entourage». La suite, on la connait. Le bloc centriste construit autour d’Emmanuel Macron n’a évité la déroute complète que grâce à une alliance électorale avec la gauche la plus immigrationniste, anti-israélienne et antifrançaise.
Il est intéressant de noter qu’au même moment, le Premier ministre François Bayrou a annoncé le lancement de consultations parlementaires sur une éventuelle réforme électorale qui introduirait le scrutin proportionnel aux élections législatives. On sait que François Bayrou est depuis longtemps partisan d’un tel changement. Diverses idées viennent à l’esprit: l’introduction d’une dose de proportionnelle seulement (par exemple, pour l’élection de 100 députés, le reste demeurant au système actuel), la proportionnelle intégrale avec une répartition par département, une liste nationale unique, l’introduction d’une prime pour la liste arrivant en tête (cette solution est proposée par le RN), etc…..
Pourquoi le président Macron prendrait-il le risque d’une nouvelle dissolution? Les spéculations vont bon train. Sa côte de popularité s’est légèrement redressée au cours des deux derniers mois, grâce au renforcement de sa présence sur les questions internationales (notamment en ce qui concerne la guerre en Ukraine), et il pourrait donc vouloir en tirer parti sur le plan électoral. Il y a aussi une volonté d’apaiser l’opinion publique en redonnant la parole au peuple. Il est également conscient que s’il est parvenu à faire adopter sur le fil le budget 2025, ce ne sera pas aussi facile pour le suivant, et il pourrait donc vouloir confier cette responsabilité à quelqu’un d’autre, par exemple à la droite. Plus politiquement, l’idée peut être de renforcer l’un des partis «extrêmes» afin de mieux le combattre lors des futures élections présidentielles. Il convient toutefois de garder à l’esprit que Marine Le Pen ne sera pas autorisée à se représenter en raison de l’exécution provisoire de sa peine d’inéligibilité pour détournement de fonds européens.
Selon un récent sondage sur d’éventuelles élections législatives anticipées (IFOP février 2025), le Rassemblement National obtiendrait 35 % des voix, les partis composant le Nouveau Front Populaire pourraient compter sur un total cumulé de 27 %, le bloc centriste sur 15 %, LR sur 12 % et Reconquête sur 3 %. Aux élections de 2024, le RN a obtenu (avec ses alliés) 33 % des voix et 143 députés, le NFP 29 % et 190 députés, le Ensemble 22 % et 165 sièges, le centre-droit 9 % et 60 sièges.
Il est peu probable que quiconque soit en mesure d’obtenir une majorité absolue. Ainsi, l’instabilité politique promet de se poursuivre, nouvelle dissolution ou pas.
Attaques contre les prisons
.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a déclaré qu’en l’espace de quelques jours, ce ne sont pas moins de 65 attaques qui ont eu lieu contre des prisons sur le territoire français. Il a ajouté qu’un tiers des départements avait été touché. Cela inclut notamment des incendies volontaires, des dégradations de véhicules et des jets de cocktail molotov sur des résidences d’agents pénitentiaires. Le sigle DDPF («défense des droits des prisonniers français») a été retrouvé tagué sur les prisons visées par les attaques. L’augmentation des moyens sécuritaires est en train de devenir une urgence nationale. «On les aura!» s’est exclamé le ministre. S’il n’obtient pas rapidement de résultats tangibles, il peut faire une croix sur son ambition présidentielle.
«Nous sommes devenus des étrangers dans notre propre pays»
.C’est ainsi que s’est exprimé Geert Wilders au sujet de la progression de l’Islam aux Pays-Bas. Il faisait en particulier référence aux manifestations islamistes et anti-israéliennes qui se sont tenues durant la fête de Pâques à Rotterdam. «Nous sommes toujours aux Pays-Bas, et nous ne sommes pas un pays arabe», a ajouté le président du Parti pour la Liberté en commentant l’islamisation de l’espace public hollandais. Difficile de lui donner tort sur ce sujet.
Nathaniel Garstecka