Magdebourg. Un Noël ensanglanté
En tant que Juif et Polonais, donc faisant partie de la catégorie ayant été la cible principale de la fureur génocidaire germano-soviétique, je ne peux qu’appeler les Européens à cesser de s’autoflageller sans cesse. Le « plus jamais ça » ne peut plus mener à un tel désarmement moral qui nous paralyse face aux atrocités antichrétiennes et antijuives que nous subissons désormais quotidiennement. A quoi nos élites s’imaginent que nos sociétés ressembleront dans 40 ou 50 ans ? Y pensent-t-elles seulement ? – écrit Nathaniel GARSTECKA
.La période de Noël devrait être celle des réunions de famille dans une atmosphère enchantée, des oncles bourrus déguisés en Père Noël, des enfants ouvrant leurs cadeaux sous les lumières multicolores des sapins… Celle du message biblique, de la réflexion sur soi-même, de la pensée pour nos semblables qui souffrent dans des pays moins sûrs culturellement et ethniquement… Celle d’une fraternité temporaire retrouvée, même dans les zones de combat, comme en 1914 quand les soldats allemands, britanniques et français ont cessé de se tirer dessus le temps d’une journée.
Après avoir connu les plus grandes atrocités possibles et imaginables, notre civilisation était censée enfin être apaisée. Nous ne nous faisons plus la guerre entre nous, exceptés les Russes qui se disent cependant fiers de ne pas appartenir à notre culture; les progrès de la médecine et de la technologie nous offrent une ère de bien-être et de prospérité comme jamais auparavant dans notre histoire; l’émancipation a fait en sorte que personne ne se retrouve discriminé sur nos terres. A quoi bon continuer à croire en Dieu, si nous avons le paradis sur Terre ?
Le pire s’est cependant une fois de plus passé. En Allemagne, à Magdebourg, un immigré saoudien a foncé, au bord d’une voiture de location, dans la foule sur un marché de Noël. L’évènement était pourtant sécurisé, car cela fait des années que la menace terroriste plane sur cette fête. Parfois, elle fait plus que juste planer : A Berlin, en décembre 2016, une attaque islamiste a fait 13 morts et 55 blessés. Deux ans plus tard, c’est le marché de Noël de Strasbourg, le plus vieux de France, qui subit un attentat ( morts, 11 blessés).
Cette fois-ci, le bilan provisoire fait état de 5 morts, dont un enfant de 9 ans, et de 200 blessés. Le terroriste est un immigré saoudien arrivé en Allemagne en 2006. Il se disait persécuté dans son pays d’origine et Berlin refusait de l’y extrader, invoquant les « droits de l’Homme ». Il était actif dans le milieu de l’immigration saoudienne et se montrait critique envers « la façon dont l’Allemagne traite les réfugiés ». A l’heure où ces lignes sont écrites, ses motifs ne sont pas encore clairement établis. Les services saoudiens ont averti à plusieurs reprises les Allemands des intentions meurtrières de l’individu. Selon les médias de gauche, il serait « islamophobe ». Un « islamophobe » qui commettrait un attentat à la voiture-bélier sur un marché de Noël en Allemagne, ce qui est plutôt la signature de l’Etat Islamique ?
Laissons l’enquête se poursuivre et abordons un autre sujet, celui des conséquences de cet acte. Dans un Etat soucieux de la sécurité de ses citoyens et de la survie de son identité, la communauté saoudienne devrait immédiatement être mise sous coupe réglée, par simple mesure de précaution. Puisque le terroriste était actif dans les réseaux d’exilés de ce pays, il n’est pas impossible que d’autres cherchent à reproduire son geste. De manière générale, la politique d’immigration et d’intégration devrait être intégralement revue et tendre vers davantage de sévérité.
L’argument économique ne tient plus. Le Saoudien en question est médecin psychiatre, ce n’est pas de la main d’œuvre sous qualifiée. Combien de temps nous laisserons-nous dire que « le marché a besoin de bras » et que « l’immigration est une richesse » ? Oui, nous devons prendre le risque de perdre un ou deux points de PIB et cesser immédiatement de délivrer des visas et laisser entrer les clandestins sur notre sol. Les clôtures montées à la frontière orientale de l’Union Européenne par la Pologne et les baltes doivent être renforcées. Personne ne doit pouvoir entrer illégalement, quelle que soit l’identité ou le motif du clandestin. Le droit d’asile ne doit être limité qu’à des personnalités triées sur le volet, comme le malheureux Boualem Sansal emprisonné par le régime algérien.
Nous devons fermer nos universités aux étudiants en provenance d’Afrique et du monde musulman. Nous devons fermer nos entreprises et notre marché de l’emploi à ces gens-là. Nous devons supprimer le regroupement familial. « Impossible », me dira-t-on, « nous avons besoin d’ouvriers, d’éboueurs, de femmes de ménage et de saisonniers dans les champs ». Non, nous n’en avons pas besoin. Nous croyons que nous en avons besoin car c’est ce que le monde des affaires nous répète en boucle depuis 60 ans. C’est assez confortable pour lui : une main d’œuvre docile et bon marché, dont la présence protège de la nécessité de se moderniser.
Notre civilisation a connu ses plus grands progrès pendant ou juste après les grandes crises qui l’ont touchées. Selon des travaux récents de l’Université d’Oxford, l’invention de l’imprimerie par Gutenberg est une conséquence indirecte de l’épidémie de peste noire qui a éradiqué la moitié de la population de l’Europe. Il est communément admis que la médecine se développe plus rapidement durant les conflits armés. Non seulement nous survivrons sans l’immigration massive arabo-musulmane et africaine, mais en plus nous pourrions en sortir gagnants à long terme d’un point de vue économique. Réfléchissons-y rapidement, car le temps vient à manquer.
.L’Occident a perdu son instinct de survie ethno-culturel, pour différentes raisons parmi lesquelles figurent les atrocités de la Seconde Guerre mondiale. En tant que Juif et Polonais, donc faisant partie de la catégorie ayant été la cible principale de la fureur génocidaire germano-soviétique, je ne peux qu’appeler les Européens à cesser de s’autoflageller sans cesse. Le « plus jamais ça » ne peut plus mener à un tel désarmement moral qui nous paralyse face aux atrocités antichrétiennes et antijuives que nous subissons désormais quotidiennement. A quoi nos élites s’imaginent que nos sociétés ressembleront dans 40 ou 50 ans ? Y pensent-t-elles seulement ?
Il reste à traiter la probable accusation de généralisation. « Ils ne sont pas tous terroristes », n’est-ce pas ? Bien évidemment, mais la seule probabilité que parmi les immigrés arrivant chez nous se trouvent des terroristes avérés ou potentiels doit mener à un refus catégorique d’accueil. Tant pis pour les « droits de l’Homme ». Ces derniers souffrent d’ailleurs bien plus de l’attentat de Magdebourg que de l’éventuel refus d’accorder l’asile à des Saoudiens. «Et les migrants en méditerranée ?!», s’égosilleront les militants progressistes et le Pape François. Eh bien retour à l’envoyeur, tous sans exception. En forçant la main de la Lybie et de la Tunisie s’il le faut, et en les aidant à sécuriser leur propre frontière sud. Et bien évidemment cesser de pleurer sur le sort des naufragés. Nous n’avons pas à faire porter sur notre conscience l’irresponsabilité des clandestins. Si encore ils fuyaient de véritables génocides à échelle industrielle, mais tel n’est pas le cas.
Comme Israël, je préfère être condamné par la communauté internationale et par les propagandistes pro arabes que disparaître. A chaque attentat nous touchant, à chaque crime de l’immigration, notre réponse doit-être implacable et dénuée de tout sentiment, quitte à ce qu’elle soit « disproportionnée » et qu’elle heurte les bons sentiments.
.L’année 2024 s’achève donc une fois de plus sur un attentat sanglant commis contre ce qui devrait être le plus sacré pour nous : Noël, notre principale fête chrétienne. L’absence de réaction ferme du personnel politique et médiatique témoigne du besoin urgent de purge globale de ces milieux. Pour l’année prochaine, je ne peux que souhaiter aux Européens de faire cette fois-ci les bons choix. Il en va de notre avenir.
Nathaniel Garstecka