L’ambassade d’Israël remercie les Tchèques

L’ambassade d’Israël en Tchéquie a fait afficher des messages de remerciement envers les Tchèques pour leur soutien suite à l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre 2023.

Gratitude de l’ambassade d’Israël

.Comme le rapporte le „Prague Morning”, l’ambassade d’Israël en Tchéquie a souhaité témoigner de sa gratitude envers les Tchèques et les Praguois en particulier. Ces derniers n’ont pas hésité à montrer leur soutien à Israël depuis l’attentat terroriste du 7 octobre 2023 mené par le Hamas contre des localités du sud d’Israël.

La porte-parole de l’ambassade, Petra Mohylova, a évoqué la signification particulière du soutien montré par la société tchèque : „Tous les Israéliens de Prague, les Israéliens de l’ambassade et les Israéliens en Israël ressentent le soutien de la société tchèque en ces temps difficiles. C’est pourquoi nous avons souhaité exprimer notre reconnaissance de façon visible, afin que les gens puissent le savoir.”

Les panneaux d’affichage présentent les drapeaux israélien et tchèque accompagnés du message „Israël vous remercie”, en tchèque et en hébreu. Ils se trouvent principalement à Prague, mais aussi dans d’autres villes et le long de certaines routes.

L’ambassade d’Israël utilise aussi les réseaux sociaux pour véhiculer son message.

Depuis le début du conflit, plusieurs manifestations de soutien à Israël se sont tenues en Tchéquie, auxquelles ont participé des personnalités politiques comme la ministre de la Défense Jana Cernochova ou celui de l’éducation Mikulas Bek. Le Premier ministre, Petr Fiala, a à plusieurs reprises, y compris lors de sa visite à Tel Aviv en novembre, réaffirmé l’amitié qui lie Israël à la Tchéquie et sa volonté de représenter „la voix d’Israël en Europe”.

„Quand et de quelle manière se terminera cette guerre ?”

.Le professeur Jacek Holowka de l’Université de Varsovie décrit pour „Wszystko co Najwazniejsze” sa conception du conflit israélo-palestinien :

„La création d’États juridiquement enchevêtrés et flous est parfois considérée comme une astuce politique, semblable à une partie d’échecs. Multiplier les doutes, créer des situations inhabituelles et indémêlables offre l’espoir de trouver des solutions inédites, peut-être meilleures que toutes les autres jusqu’à présent. Cependant, pour mettre en place de tels tours de passe-passe, il faut avoir une idée de la manière de faire la paix. Au Moyen-Orient, personne n’en a. On y attend un miracle et on espère une solution qui porte la marque d’un bouleversement historique. Soit Israël disparaît, soit la Palestine arabe disparaît et tout le monde est content”.

„C’est une espoir un peu naïf car la Palestine en tant qu’État n’existe pas. Il s’agit simplement d’une construction pseudo-juridique dont on ne sait pas trop que faire. Son statut bizarre et indéfini était probablement destiné à rassurer les ennemis potentiels. Un pays sans État semblait trop flasque pour constituer une menace, alors que dans le même temps, la Palestine était censée être suffisamment forte pour pouvoir se débrouiller toute seule. Aujourd’hui, chacun peut constater que le statut supposé d’un État de substitution ne fait que faciliter les agressions en son nom et contre son existence. Cette création enchevêtrée, insaisissable et indéfendable est soudain devenue une douloureuse épine dans le pied de l’éléphant”.

„La question évidente et dérangeante qui se pose est de savoir si les demandes politiques de la population arabe vivant sur le sol palestinien sont exprimées par le Hamas dans cette situation. La question est pertinente, mais une réponse crédible ne peut être trouvée dans une situation où la Palestine ne dispose que d’une autonomie non étatique supervisée par un autre pays. La population elle-même ne sait pas ce qu’est le Hamas pour elle, car elle n’est pas organisée et ne peut pas exprimer librement ses revendications. L’environnement est également conflictuel. Certains pays de la péninsule arabique exigent la reconnaissance d’un État palestinien, mais le peuple juif d’Israël n’acceptera pas la limitation de son autonomie au sein de son propre État. Ce qui est apparu est un cas d’école d’un conflit qui ne permet pas de trouver une solution de compromis. Le monde observe, reste silencieux, proteste faiblement et attend un miracle. Pendant ce temps, la guerre à l’intérieur d’Israël est réelle et cruelle. Elle provoque d’énormes dégâts matériels, de nombreuses tragédies humaines et renforce la haine mutuelle, qui ne cesse de s’étendre”.