Barbara FEDYSZAK-RADZIEJOWSKA: Le syndicat Solidarité des agriculteurs – une communauté de « religion et de colère du passé »

Le syndicat Solidarité des agriculteurs – une communauté de « religion et de colère du passé »

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Barbara FEDYSZAK-RADZIEJOWSKA

Sociologue de la campagne et de l’agriculture, ethnographe, conseillère du président de la République, Andrzej Duda.

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Aujourd’hui, en nous souvenant presque exclusivement d’août 1980 et des manifestations ouvrières, sommes-nous fidèles à la vérité sur le passé ?

.Rendant visite aux agriculteurs en grève, en 1981 à Rzeszów, le journaliste Timothy Garton Ash doutait de la rationalité de la communauté entre la ville et la campagne, en écrivant : « Les intérêts objectifs de ces deux groupes sociaux (c’est-à-dire les ouvriers et les paysans) sont en fait complètement différents ». Pourquoi, en 1980 et en 1981, ces intérêts objectifs des habitants des villes et de la campagne, autrement dit des « travailleurs » et des agriculteurs se sont-ils révélés communs ? Je pense que T.G. Ash a sous-estimé la force de la communauté spécifique de colère, de religion et de valeurs qui unissaient à cette époque la majorité des Polonais.

Comprendre le processus qui, après des grèves à répétition, des accords partiels et de nombreuses avancées, a finalement conduit à l’enregistrement du syndicat indépendant des agriculteurs « Solidarité » le 12 mai 1981, nécessite un nouveau regard sur les expériences du monde de la campagne polonais et de ses agriculteurs. L’histoire du combat pour l’enregistrement du syndicat est en même temps l’histoire du rétablissement de tous les droits civiques et politiques des habitants des villages polonais, privés de leur identité politique et idéologique en 1947, soumis à une brutale tentative de collectivisation en 1948–1956, perçus comme producteurs de matières premières agricoles et gérés par le Comité central du Parti ouvrier unifié polonais par l’intermédiaire du Parti populaire unifié.

En 1981, la place de la Victoire à Rzeszów était ornée par une grande affiche sur laquelle le déroulement des lettres formant le mot « Solidarité » renvoyaient aux valeurs telles que : justice, sacrifice, démocratie, égalité, indépendance, optimisme, conscience, patience.

Il serait difficile de trouver un meilleur exemple de valeurs qui ont construit la communauté de ces deux groupes que tout semblait plutôt séparer qu’unir. Mais la « colère du passé » unissait la campagne et les villes dans un sentiment d’injustice et d’humiliation. Le souvenir des victimes des grèves de Poznań en 1956, de Gdynia, Gdańsk et Szczecin en 1970, des victimes des persécutions contre la clandestinité indépendantiste, des crimes commis contre les militants du parti paysan de Stanisław Mikołajczyk et des répressions contre les paysans à l’époque de la collectivisation a uni plutôt que divisé ces deux communautés.

Elles étaient également unies par l’éthos égalitaire et la solidarité comprise conformément aux enseignements de Jean-Paul II, selon les paroles de Saint Paul « portez les fardeaux les uns des autres ». Le droit à un syndicat indépendant et autonome, le droit à une pension de retraite pour laquelle il n’est pas nécessaire de céder sa terre, le respect pour ceux et celles qu’on ne reloge pas la nuit – telles étaient les valeurs unissant et non pas divisant les gens.

Ces deux communautés étaient liées aussi par leur attitude envers la foi, l’Église catholique et les grands hiérarques de cette Église – le cardinal primat de Pologne Stefan Wyszyński et le Saint-Père Jean-Paul II. Les grèves ouvrières et les grèves paysannes étaient également « immergées » dans la symbolique du christianisme et « prises en charge » par des aumôniers qui célébraient les messes pour les grévistes, leur prodiguant un soin pastoral et des paroles d’encouragement.

Ajoutons que le sentiment de communauté des agriculteurs luttant pour leur union n’était pas seulement de nature « industrielle » ou sectorielle, agricole, mais se référait également à la communauté locale, à une petite patrie, qui était le fondement du gouvernement local. Les revendications les plus importantes et en même temps les plus difficiles pour les autorités de la République populaire polonaise étaient deux revendications clés : le droit à une représentation syndicale indépendante des agriculteurs et les garanties constitutionnelles pour les exploitations agricoles privées et familiales, c’est-à-dire pour la propriété privée des terres.

Ajoutons que le sentiment de communauté des agriculteurs luttant pour leur syndicat n’était pas seulement de nature « sectorielle »,  agricole, mais se référait également à leur communauté locale, leur petite patrie, fondement de la collectivité territoriale. Les revendications clés les plus importantes et en même temps les plus difficiles pour les autorités de la République populaire polonaise étaient le droit à une représentation syndicale indépendante des agriculteurs et les garanties constitutionnelles pour les exploitations agricoles privées et familiales, c’est-à-dire pour la propriété privée des terres.

La collectivisation, malgré d’énormes pressions, chicanes, répressions et arrestations, a échoué et n’a pas transformé l’agriculture polonaise selon les recommandations du Kominform de 1947. Il est significatif que ce n’est qu’après 1970 que les paysans polonais ont reçu des titres de propriété foncière suite à la réforme agraire du Comité polonais de libération nationale (PKWN) de 1944. Ce n’est qu’à l’époque d’Edward Gierek qu’ils ont été exemptés des quotas obligatoires et qu’on leur a autorisé d’acheter individuellement (et pas seulement dans le cadre des Cercles agricoles) des tracteurs et des moissonneuses-batteuses. Mais même alors, la Constitution de la République populaire de Pologne (après les changements de 1976) stipulait (article 11) : « Le régime économique socialiste, fondé sur les moyens socialisés de production et les rapports socialistes de production, est la base du système socio-économique de la République populaire de Pologne. » À son tour, l’article 15 définissait ainsi les priorités de la République populaire de Pologne : « (Elle) crée pour l’agriculture les conditions (…) favorisant les transformations socialistes de la campagne (…), protège les exploitations individuelles (…), accorde son soutien et son assistance (…) aux coopératives agricoles de production, (…) développe et consolide les exploitations agricoles d’État. » Cette insistance était un message clair signifiant que la propriété privée des terres agricoles ne bénéficiait pas de garanties constitutionnelles suffisantes. De nombreuses solutions concrètes, dont la loi du 27 octobre 1977 sur le système de retraite, communément appelée « pension contre terre », étaient perçues comme une tentative de plus de transformer l’agriculture polonaise en « agriculture socialiste ».

Il n’est pas étonnant qu’en réaction à cet acte de nouvelles formes de protestation et d’auto-organisation des agriculteurs soient apparues. Les idées agraires, c’est-à-dire la propriété privée de la terre, le paysanisme, la ruralité et le coopératisme, se sont révélées si profondément enracinées dans les attitudes des paysans polonais que, malgré la liquidation de leur représentation politique, des milieux paysans dispersés et non organisés ont gagné la bataille contre les communistes pour la propriété privée de la terre.
L’élection de Karol Wojtyła comme pape et sa visite en Pologne en 1979 constituent une avancée incontestable. C’est alors que l’ampleur de la résistance potentielle de la société polonaise à l’idéologie et aux pratiques de la République populaire de Pologne est devenue apparente. Dans une sorte de mobilisation spirituelle provoquée par Jean-Paul II à Varsovie sur la Place de la Victoire, août 1980 s’est avéré possible et, par conséquent, la création d’organisations indépendantes – les syndicats Solidarité et Solidarité des agriculteurs individuels.

Les programmes des visites de Jean-Paul II en Pologne comprenaient toujours des messes spéciales et des homélies prononcées lors de réunions avec les habitants des villages et les agriculteurs polonais. L’Église et ses prêtres étaient aussi aux côtés des paysans, comme en témoigne l’engagement de Père Czesław Sadłowski à Zbrosza Duża ou de l’archevêque Ignacy Tokarczuk dans le diocèse de Przemyśl. Le Conseil général de l’épiscopat polonais a exprimé à plusieurs reprises son ferme soutien aux revendications agricoles.

La bataille pour des syndicats d’agriculteurs indépendants ou pour des garanties pour la propriété privée des terres ne s’est finalement pas terminée en février 1981. Le même mois, le président du Comité suprême du parti paysan ZSL, Stanisław Gucwa, a remis en question le sens de la création de la « solidarité » des agriculteurs, et Bolesław Strużek (ZSL) a tenté de faire adopter une loi sur l’autonomie agricole (ce qui affaiblissait la revendication d’un syndicat d’agriculteurs). La bataille s’est poursuivie, montrant que le succès final dépendait de la solidarité et du sens de la communauté dans trois dimensions importantes. La première était la solidarité avec le passé, c’est-à-dire avec la tradition du mouvement populaire social et politique détruite à l’époque stalinienne ; la deuxième comprenait l’union au sein de son propre milieu, c’est-à-dire la coopération entre les différentes tendances des mouvements syndicaux indépendants, paysans, agricoles et ruraux ; la troisième faisait dépendre le succès du sentiment de communauté entre les villes et les villages, ainsi que les communautés ouvrières et agricoles.

Le mouvement populaire du temps de la Deuxième République polonaise était une formation faisant référence aux valeurs de l’agrarisme. Pourquoi n’y avait-il plus de place pour l’agrarisme dans la République populaire de Pologne ? Quatre éléments semblent ici essentiels, sur lesquels le mouvement paysan a construit l’estime de soi chez les paysans : la propriété privée de la terre comme garantie de leur indépendance et de leur liberté ; le paysanisme compris comme l’identité positive d’un groupe social au moins égal, sinon « supérieur » aux propriétaires fonciers et aux ouvriers dans son patriotisme, son application au travail et son indépendance ; la ruralité, remplissant une fonction modernisatrice, comprise comme la conviction que la campagne est un meilleur endroit pour vivre que la ville, si, bien sûr, des solutions modernes sont introduites dans les maisons et les villages paysans (adaptées à l’époque, comme les toilettes extérieures) ; le coopérativisme, remplissant également une fonction modernisatrice, car il améliorait le niveau des revenus paysans et la sécurité économique par la voie d’une action communautaire ou, comme on dit aujourd’hui, selon les principes de l’économie sociale. Les institutions économiques coopératives (banques, compagnies d’assurance, coopératives de cercles agricoles, de transformation et de commerce de produits agricoles) reflétaient bien la spécificité économique de l’entrepreneuriat agricole.

Toutes ces valeurs étaient fonctionnelles pour la modernisation de la campagne polonaise, mais aucune d’entre elles ne s’inscrivait dans la logique d’une agriculture nationalisée ou collectivisée selon les modèles soviétiques, dans laquelle la place des paysans serait prise par les « ouvriers agricoles ». Dans l’agrarisme, la propriété privée de la terre était le fondement de la liberté et de l’indépendance des paysans. Dans ce contexte, on comprend pourquoi les autorités communistes, lors de la liquidation du parti paysan PSL, ont tenté de s’approprier les mots « coopérative » et « réforme », en changeant leur sens en leur substituant un contenu complètement nouveau. Dans le conflit avec les communistes, le PSL de Stanisław Mikołajczyk a toujours défendu les valeurs de démocratie sociale, de liberté, de propriété, de justice, d’esprit d’entreprise, de coopérativisme. Il n’est donc pas étonnant que la condition de la survie du parti ZSL après les élections truquées de 1947 ait été le rejet de l’agrarisme dans le programme du nouveau parti en formation.

Pourquoi le syndicat Solidarité des agriculteurs individuels a-t-il été enregistré près de cinq mois après le début de la grève d’occupation à Ustrzyki Dolne, en 1980 ? Les autorités ont-elles ignoré les milieux ruraux et agricoles et « fait jouer le temps », comptant sur leur fatigue et leur résignation ? On peut avoir l’impression que le report de la décision était une manifestation de la crainte des autorités de la République populaire de Pologne quant à la réinstallation d’un mouvement paysan indépendant au pays, en référence au programme et aux valeurs du PSL de Stanisław Mikołajczyk.

La solidarité paysanne-rurale-agricole est apparue comme un fait social et politique réel à Poznań (8–9 mars 1981), lorsqu’un accord a été conclu entre les cercles de Solidarité paysanne, rurale et agricole et que les statuts et le nom de la nouvelle organisation ont été adoptés : Syndicat indépendant et autogéré des agriculteurs individuels Solidarité (NSZZ Rolników Indywidualnych « Solidarność »). L’étape suivante a été la grève d’occupation des agriculteurs en mars organisée au siège du Comité provincial du ZSL à Bydgoszcz, provoqué par des manipulations des autorités qui voulaient « substituer » les cercles et organisations paysannes aux agriculteurs comme meilleure représentation syndicale. Trois jours plus tard, le 19 mars, a eu lieu ce qu’on appelle la « provocation de Bydgoszcz » lors d’une séance du Conseil national de voïvodie, à laquelle ont participé conjointement des militants de la Section régionale des travailleurs et des dirigeants de « Solidarité » agricole. Les forces de l’ordre ont alors « solidairement » passé à tabac les dirigeants des deux mouvements, Jan Rulewski et Michał Bartoszcze.

Dans la Pologne socialiste, la pérennité de la propriété privée de la terre était le résultat d’un compromis que les autorités ont dû accepter après l’échec de la collectivisation, mais qu’elles n’ont jamais accepté du point de vue politique. En 1981, la mémoire des événements de 1946–1948 était bien plus vive qu’on ne le pense aujourd’hui. Il y a 32 ans d’écart et moins de 30 ans depuis la défaite de la collectivisation. Les autorités de la République populaire de Pologne se souvenaient des élections de 1947 perdues face au PSL de Stanisław Mikołajczyk et du référendum perdu (1946). Malgré l’élimination des dirigeants et des structures de ce parti de la scène politique et malgré les nombreux crimes et arrestations de ses militants de base, les résultats du référendum et des élections ont dû être falsifiés.

Rien d’étonnant donc que les autorités de la République populaire de Pologne aient eu peur de renforcer le groupe social encore propriétaire de la terre. Ils craignaient une réactivation des valeurs agraires, encore fortement ancrées dans la mémoire des paysans, et de la solidarité urbaine-rurale et agricole-ouvrière, car gouverner les Polonais était beaucoup plus facile lorsque ces deux groupes sociaux étaient maintenus dans une sorte de conflit civilisationnel. Par conséquent, les raisons pour lesquelles l’enregistrement de « Solidarité » agricole a pris autant de temps étaient complexes et plus importantes politiquement et socialement qu’il n’y paraît aujourd’hui.

L’un des participants à la grève des agriculteurs de Rzeszów et également un collaborateur secret de la police politique, nom de code « Walter », selon une note rédigée par le capitaine. J. Gaja a expliqué : « Sur la base de mes observations, je considère que cette grève aurait échoué depuis longtemps sans deux éléments : la religion (l’ensemble du décor, les messes, les sermons, les chants) et la colère accumulée envers le passé. Si les motivations des grévistes étaient uniquement « revendicatives » et économiques, c’est-à-dire limitées à la demande d’une retraite sans céder de terres à l’État, leur détermination serait probablement moindre. Participant actif aux événements, Walter a évalué très précisément les sources de l’entêtement des paysans.

La propriété de la terre n’avait pas pour les paysans une valeur purement économique, même si elle semble avoir un tel caractère aujourd’hui. C’était la source de la dignité, de la liberté et de l’indépendance des familles paysannes, de leur enracinement dans la tradition, la communauté locale, y compris la communauté paroissiale, qui contribuaient à préserver non seulement la terre, mais aussi la foi et la fidélité à l’Église.

Toutes les tentatives des autorités de la République populaire de Pologne de construire une économie agricole sur des formes socialistes de propriété et des rapports de production socialistes ramenaient la colère du passé, c’est-à-dire la mémoire vivante des années staliniennes, la collectivisation, les coopératives de production, les quotas obligatoires, les meurtres, les répressions et la liquidation du PSL de Stanisław Mikołajczyk. La lutte pour la propriété de la terre était pour de nombreux habitants de la campagne, mais probablement pas pour tous, la lutte pour une Pologne libre et non communiste.

La bataille pour les syndicats agricoles a également révélé l’existence d’une communauté composée de nombreux milieux et personnes impliqués dans des activités d’opposition. Le mouvement d’opposition paysanne était soutenu par ce qu’on appelle la « droite populaire », c’est-à-dire les cercles s’identifiant aux valeurs du mouvement paysan affilié au PSL sous Stanisław Mikołajczyk et les centres de pensée paysanne. Aussi les cercles de l’association PAX cherchaient des moyens de soutenir les agriculteurs. Les paysans et les agriculteurs étaient soutenus (même avant août 1980) par ce qu’on appelle des éléments antisocialistes, c’est-à-dire les groupes les plus importants de l’opposition d’avant août 1980 : le Comité d’autodéfense sociale KOR, la Confédération de la Pologne indépendante et le Mouvement pour la défense des droits de l’homme et des citoyens. Les agriculteurs étaient également accompagnés par des experts connus et respectés – les professeurs Jadwiga Staniszkis, Andrzej Stelmachowski et Zbigniew Wierzbicki. Des journalistes étrangers et polonais, des spectacles, des dons d’argent et la présence des habitants de Rzeszów devant le bâtiment étaient des preuves tangibles de l’existence d’une communauté solidaire qui soutenait les agriculteurs.

Sans aucun doute, le soutien de Solidarité ouvrière était de la plus haute importance. Le premier Congrès national des agriculteurs, en décembre 1980, s’est tenu avec le soutien de Solidarité ouvrière. En janvier 1981, les grèves agricoles ont été soutenues par la Commission nationale de coordination de Solidarité, et le 27 janvier, Lech Wałęsa et Andrzej Gwiazda, que Solidarité de Gdańsk avait envoyé comme agent de liaison et conseiller, sont arrivés à Rzeszów. Naturellement, le rôle le plus important incombe aux événements de Bydgoszcz. Lorsque les représentants du conseil de gestion de la région, dirigés par Jan Rulewski, sont venus soutenir une autre grève d’occupation au siège du Comité régional du ZSL à Bydgoszcz, le 19 mars 1981, lors de la réunion du Conseil national de voïvodie, l’histoire a accéléré. Le succès de la grève nationale des travailleurs a scellé le succès des agriculteurs, même si, comme on s’en souvient, l’enregistrement de leur syndicat n’a eu lieu que le 12 mai 1981.

.Le succès de la communauté de valeurs, de religion, de colère du passé et de solidarité a abouti à une Pologne indépendante et démocratique. Aujourd’hui, en nous souvenant presque exclusivement d’août 1980 et des manifestations ouvrières, sommes-nous fidèles à la vérité sur le passé ?

Barbara Fedyszak-Radziejowska

La version intégrale de ce texte a été publiée dans le volume Horyzonty kultury. Pomiędzy ciągłością i zmianą, aux éditions UKSW (Varsovie 2012).

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